Les chefs des services de police des Premières Nations demandent que les services de police des Premières Nations soient reconnus comme service essentiel

La «négligence bénigne» de la police fait défaut aux collectivités des Premières nations

Lors de leur assemblée générale annuelle à Toronto du 17 au 18 octobre 2017, le L’Association des chefs de police des Premières nations (APCNP) a adopté à l’unanimité résolution appelant le gouvernement du Canada et ses gouvernements provinciaux partenaires «pour faire de la police des Premières nations un service essentiel» fournir des ressources humaines, une infrastructure et des opérations adéquates et ressources d’entretien et «suffisantes, prévisibles et durables un financement qui répond aux besoins uniques de chaque ministère. »

«Les collectivités des Premières nations ont besoin et méritent des services de police stables et financés adéquatement, comparables à ceux offerts à d’autres collectivités au Canada», a déclaré le président de l’ACCPN, Dwayne Zacharie. «L’actuel Programme des services de police des Premières nations (PSPPN) fait échouer les collectivités des Premières nations en créant des situations dangereuses pour les agents et les membres de la communauté.» Un récent rapport de recherche indépendant intitulé «« Mettre en place pour échouer? bas salaires, roulement élevé du personnel, certains des taux de criminalité les plus élevés avec le plus petit nombre d’agents, infrastructure inadéquate, taux en baisse d’agents autochtones et manque de financement stable et constant. Le rapport (trouvé ici: http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/15614263.2017.1363973?journalCode=gppr20) a été publié en août 2017. Il a conclu que «l’administration du FNPP au cours du dernier quart de siècle est une négligence bénigne; qu’en ne faisant rien ou en ignorant le problème, les défis auxquels sont confrontés les services de police autochtones se géreraient ou se résoudraient en quelque sorte. Ce statut de négligence bénigne est conforme à une longue histoire de beaucoup de promesses, mais peu de résultats pour les peuples autochtones. »

Les conclusions de ce rapport sont cohérentes avec d’autres études et les rapports figurant sur la page Web des services de police autochtones de Sécurité publique Canada, y compris une étude antérieure intitulée «Illustrative Case Studies of First Nations Policing Program Models »commandé par Sécurité publique, préparé par les mêmes chercheurs, et publié en 2016. Cette étude antérieure a révélé que les services de police autogérés ont un modèle de financement qui est «Incompatible avec la façon dont les budgets sont définis et appliqués de la manière la plus appropriée» et que le Programme des services de police des Premières nations doit être modernisé mieux répondre aux besoins de sécurité publique des communautés autochtones Canada.

“Nous demandons la même reconnaissance, les mêmes ressources et le même soutien que d’autres services de police au Canada », a déclaré Zacharie. “Premières nations le maintien de l’ordre doit être considéré comme un service essentiel comme tous les autres services de police communautaire à travers le pays. Les Premières nations L’Association des chefs de police représente et défend les intérêts de soi Administration des services de police des Premières nations au Canada en faisant progresser et en élargissant des méthodes novatrices pour améliorer la sécurité et le bien-être des Premières nations tout en respectant et reflétant les spécificités culturelles et culturelles valeurs traditionnelles.

Pour plus d'informations :

Karen Haines
Adjointe administrative
Association des chefs de police des Premières Nations
c/o Manitoba First Nations Police Service

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