Les chefs des services de police des Premières Nations réagissent à l’annonce fédérale du renouvellement du Programme des services de police des Premières Nations

Communiqués de presse

Les chefs des services de police des Premières Nations réagissent à l’annonce fédérale du renouvellement du Programme des services de police des Premières Nations

Oct 24, 2017

Ottawa (Ontario) – Le 4 mars 2013, le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, a annoncé que le gouvernement fédéral maintiendrait le financement des accords de maintien de l’ordre avec les collectivités des Premières nations et des Inuits dans le cadre du Programme des services de police des Premières nations (PPPN) pour les cinq prochaines années. La First Nations Chiefs of Police Association (FNCPA) accueille favorablement cette annonce et la considère comme un «point de départ» pour régler les problèmes uniques et chroniques auxquels font face les services de police autochtones. L’APPNC demande aux gouvernements fédéral et provinciaux d’engager des discussions visant à prendre des mesures significatives pour régler les problèmes suivants: Bien que s’engager à maintenir les niveaux de financement antérieurs pour les cinq prochaines années soit une étape positive, il ne s’attaque pas aux niveaux chroniques de sous-financement fourni aux forces de l’ordre au service des communautés des Premières nations et des Inuits. Malgré des ressources limitées, nos services de police continuent d’offrir à leurs collectivités des résultats supérieurs à la moyenne. Des limites persistantes à un financement adéquat pourraient compromettre le niveau de service fourni à l’avenir Le PSPPN devait expirer le 31 mars 2013. Le 4 mars 2013, nous avons appris que ce financement serait maintenu. Avant cette annonce, ceux qui fournissaient des services de police aux communautés autochtones étaient confrontés à une grande incertitude en termes de planification et de prévision de la prestation des services. Grâce à une plus grande collaboration continue, cette incertitude aurait été atténuée. Les gouvernements n’ont pas engagé de consultations directes et significatives et nous demandons au gouvernement fédéral de fournir un forum pour discuter des problèmes, dont beaucoup ont déjà été déposés mais n’ont pas encore reçu de réponses. Cela devrait inclure la FNCPA, l’Assemblée des Premières Nations (APN) et des chefs de police canadiens représentatifs. La Direction des services de police aux Autochtones (DPA) de Sécurité publique Canada a terminé un «examen complet des services de police des Premières nations». Cela a été soumis au Cabinet lors de la session parlementaire 2009/10. Cette étude n’a pas encore été publiée. Les gouvernements doivent reconnaître que les services de police des Premières nations sont un «service essentiel» et non un «programme». Dans sa déclaration du 4 mars 2013, le ministre Toews mentionne que le PSPPN soutient «des services de police professionnels, dévoués et adaptés à la culture. aux collectivités des Premières nations et des Inuits. » À ce titre, la parité des salaires, des pensions et des avantages sociaux doit être établie pour les services de police et les agents des Premières nations autogérés, ce qui est comparable à tous les services et organismes de police au Canada. Le 7 mars 2013, l’Enquêteur correctionnel du Canada a publié les conclusions suivantes: Bien qu’ils ne représentent que 4% de la population canadienne en général, les autochtones représentent 23% de la population carcérale. Seuls des progrès modestes ont été réalisés pour fournir aux autochtones des formes alternatives de justice telles que des pavillons de ressourcement et des cercles de guérison. Les taux de récidive pour les autochtones sont beaucoup plus élevés que pour les non-autochtones Nous avons besoin d’une concertation efforts avec les gouvernements fédéral et provinciaux pour inverser ces tendances et fournir des solutions à long terme. Le FNCPA soutient le développement de solutions innovantes telles que le programme de mobilisation communautaire / intervention précoce développé par le Service de police de Prince Albert. Ce programme a été adopté par de nombreux services de police à travers le Canada et est un modèle potentiel à utiliser dans les communautés des Premières nations et des Inuits. Le gouvernement fédéral a déclaré «qu’il continuera de travailler avec ses partenaires pour explorer les moyens d’offrir les options de maintien de l’ordre les plus rentables et les plus durables». L’APPNC, l’APN et le Comité des services de police autochtones de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP) demandent la possibilité de rencontrer le ministre Toews et ses homologues provinciaux dans le cadre d’une discussion bien nécessaire pour aborder ces questions. Chef John Syrette, président – APFNC (Service de police d’Anishinebek – Ontario) L’APPNC existe pour desservir les services de police des Premières nations et les territoires des Premières nations à travers Canada en facilitant le plus haut niveau de professionnalisme et de responsabilité dans leurs services de police, le tout d’une manière qui reflète les cultures uniques, le statut constitutionnel, les circonstances sociales, les traditions et les aspirations des Premières nations.
Pour plus d’information veuillez contacter: Chef Doug Palson Chefs de police des Premières nations Dakota Ojibway Police Service Tél .: 204-856-5370 Courriel: [email protected] Cam Alexis Chef régional de l’Assemblée des Premières Nations de l’Alberta Tél .: 587-337-0054 Courriel: [email protected]

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Pour plus d'informations :

Karen Haines
Adjointe administrative
Association des chefs de police des Premières Nations
c/o Manitoba First Nations Police Service

Tél. : (204) 856-5370
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